Littérature
L’homme de génie et la mélancolie
La mélancolie fut aussi appelée «maladie sacrée» avant d’être banalisée comme «dépression». Poètes, penseurs et âmes sensibles sont ses premières victimes…
Les machines nous écraseront-elles?
Les poètes sont les plus grands visionnaires. Voici bientôt un siècle, David Herbert Lawrence nous mettait en garde contre la robotisation.
«L’Histoire splendide» ou la rébellion des mots
Écrire pour ne pas devenir fou. Combien d’âmes recluses ont-elles recouru à ce remède au temps de la dystopie sanitaire? Lire pour combattre le dessèchement spirituel: qui n’a pas eu recours à ce refuge? A la jonction des deux, une démarche «thérapeutico-littéraire» d’Ariane Bilheran. Et un livre, étrange, énigmatique, posé comme une métaphore du labyrinthe angoissant que nous avons traversé.
La peur n’a pas lieu d’être
Tous ceux qui ont vécu la guerre de 1999 ont un souvenir précis de ce fatidique 24 mars. Aleksandra Pavićević, ce jour-là, attendait son deuxième enfant. Elle a condensé ses mémoires dans ce récit à la fois poétique et ancré dans le réel qui exprime en peu de mots le sentiment de tout un peuple. Où l’on comprend pourquoi la peur n’était pas vraiment de mise en Serbie et pourquoi certains, aujourd’hui encore, éprouvent une curieuse nostalgie en pensant à cette époque.
IONESCO, Eugène
«Le fanatisme défigure les gens […], les déshumanise.» (Ionesco, le 23 janvier 1960).
L’école des terroristes: les prémices de la Révolution russe
La révolution d’Octobre en Russie fit officiellement basculer le monde dans l’ère totalitaire. Elle fut précédée d’une intense lutte politique, sociale et idéologique dont le terrorisme fut l’un des fers de lance. Un «témoin de l’histoire», imaginé par un romancier russe, a livré la psychologie des jeunes militants qui se sacrifièrent pour l’instauration d’un rêve de liberté qui finit en cauchemar. Est-ce un hasard si le roman portait en sous-titre «le livre des fins»?
La fascination terroriste
Si le terrorisme consiste à terroriser autrui, la question s’impose d’elle-même: qui sont les vrais terroristes? Et par quoi sont-ils motivés, réellement?
Comment anéantir le néant?
C’est à cette question que tente de répondre un roman révoltant ou hilarant — selon vos préjugés moraux et politiques — qui vient de paraître. Pour la première fois, selon son auteur, un être entièrement vide et néanmoins maléfique siège sur le trône de France. Si le président français est bien vivant à l’heure où nous écrivons, les arguments en faveur de son élimination physique commencent à circuler. Remettant à la page un débat vieux comme l’Antiquité: la question du tyrannicide.